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Les difficultés de dépotage des boues de vidange dans la ville de Ouagadougou à la loupe

Les vidangeurs du Faso (AVIF) se sont retrouvés en assemblée générale le dimanche 19 juillet 2020 à Ouagadougou dans la capitale Burkinabè. Au menu cette rencontre, les acteurs vidangeurs se sont penchés sur les difficultés qui minent leur activité depuis plus 3 mois afin de trouver ensemble les solutions durables. En effet, depuis le 18 Mai dernier la station de dépotage de fosse septique de Zagtouli a été fermée par les populations riveraines. Selon ces populations qui ont exprimé leur ras le bol, le site de dépotage de Zagtouli déborde et les eaux usées endommage leur production maraîchère. Depuis cette fermeture les vidangeurs sont dans l’obligation de parcourir de grandes distances pour rallier la station de Kossodo ou celle de Sourgoubila, un travail à perte décrit le secrétaire général de l’association des vidangeurs du Faso Arnaud PARE.
Pour le président de l’association Alassane KABORE, l’objectif de l’assemblée générale est d’exposer la situation que vivent les membres de son association mais aussi de trouver ensemble des solutions aux difficultés rencontrées avec leur partenaire l’ONEA (Office national de l’eau et de l’assainissement) qui est le garant de la gestion des sites de dépotage. Il souhaite de ce fait une meilleure communication entre l’office et son association afin d’éviter les désagréments. L’occasion a été saisi par les vidangeurs qui profité de la présence du directeur général de l’assainissement pour exposer leurs préoccupations liées à la fermeture de certains sites.
Avant tout propos André NONGUIERMA a tenu à apporter le soutien et encouragement du Ministre de l’eau et de l’assainissement aux vidangeurs du Faso. Il a rassuré ces acteurs de l’assainissement que leurs difficultés constituent une préoccupation pour son département puisque faisant partie de ses missions. « Les premières réponses à leurs préoccupations c’est des capacités d’accueil suffisant des boues de vidange. Il va falloir augmenter la capacité des 4 stations de la ville de Ouaga » a-t-il signifié avant d’ajouter qu’une réunion technique aura lieu avec l’ensemble des acteurs en début de semaine. Avec le démarrage de la saison des pluies les vidangeurs proposent en cas de remplissage des sites de trouver de concert avec les responsables de l’office national de l’eau et de l’assainissement des sites de dépotage sauvages afin de poursuivre leur activité en attendant nouvelles réalisations, suggère le président de l’AVIF. Toute chose qui pourrait éviter les maladies en ce temps de covid 19.

Wendguèta  

La coalition invite le gouvernement à l’examen sérieux de leur plate-forme revendicative

Les secrétaires généraux du collectif syndical CGTB / de l’intersyndical des magistrats, de la coordination des syndicats du MINEFID et bien d’autres syndicats, ont appelé ce samedi 4 juillet 2020 leur militant à un meeting sur toute l’étendue du territoire burkinabè. A Ouagadougou chef-lieu de la région du Centre, les syndicats se sont retrouvés à la Bourse du travail pour livrer leur message de protestation contre la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs et silence que le gouvernement réserve à leur plate-forme revendicative. Tour à tours les secrétaires généraux des syndicats des acteurs des médias, du système éducatif, du secteur de la santé ont fait l’état de la situation qui prévaut dans leur domaine respectif. Il s’agit entre autre préoccupation des tracasseries contre les travailleurs des médias publics, des conditions de vie exécrables dans les médias privés, de la suspension et des retenues de salaire dans le secteur de l’éducation sans oublié la décision du gouvernement e valider l’année scolaire 2019-2020 avec la moyenne d’un seul trimestre. Au niveau de la santé le gouvernement a mise en œuvre la politique de la répression et la démagogie selon le secrétaire général Pissyamba OUEDRAOGO. Les travailleurs sont victimes d’intimidation, d’affectation arbitraire et des coupures illégales pendant ce temps leur protocole d’accord reste en souffrance a-t-il dénoncé.

La coalition a saisi l’occasion de ce meeting pour faire la mise au point quant à une quelconque invite du gouvernement au dialogue. Selon son porte-parole Bassolma BAZIE, le gouvernement n’a répondu à aucune de leur correspondance à lui adressées depuis le mois de février. Pour lui ce meeting est une invite au gouvernement à revenir à la négociation avec les syndicats car le temps n’aura point raison de leur détermination. La coalition appelle le gouvernement à la levée des sanctions arbitraires contre les travailleurs, à l’examen sérieux de sa plate-forme revendicative. Aussi appelle-t-elle ses différentes structures et leurs démembrements à se mobiliser pour la réussite de la grève de des 8 et 9 juillet prochain.    

Wendguèta 

Au 49 jour de sa création, le dernier né des partis politiques burkinabé, le Mouvement du Peuple pour le Progrès  (MPP) s'est déporté à Ouahigouya. Dans cette ville, fief du premier vice président du parti, Salif Diallo, c'est une foule de personne venue des quatre coins pour écouter le message du nouveau parti d'opposition. C'est à travers des slogan du genre "Non au referendum, non au sénat, non à la patrimonialisation du pouvoir, MPP au pouvoir" que public à accueilli les responsables du parti. Après le traditionnel mot de bienvenue du comité d'organisation, place aux messages des différentes couches sociales. Femmes, jeunes, vieux, tous ont affirmé leur adhésion au parti qui somme comme un nouvel espoir d'alternance. Tour à tour les dirigeants du parti, que sont Rock Marc Christian KABORE, Salif DIALLO, Simon COMPAORE et le Larlé Naaba Tigré, ont véhiculé des messages plein de témoignages pour convaincre le public de leur engagement au coté du peuple. L'organisation de ce meeting est évaluée à quinze millions (15.000.000) de franc CFA.