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6è congrès MBDHP

Pour la 6è fois consécutive le Mouvement burkinabé pour la défense des droits de l’homme et du peuple (MBDHP) a tenu son congrès ordinaire les 14,15 et 16 novembre dernier à Ouagadougou. trois jours durant lesquels les participants venus de la Cote d’ivoire, le Sénégal, la France et bien sur des 45 provinces du Burkina ont fait le bilan des activités menées au cour des trois dernières années, mais aussi ils se sont penchés sur le thème « Face à l’approfondissement de la crise sociopolitique que traverse le Burkina, renforçons le MBDHP en vue d’une protection accrue des droits humains et d’un meilleur accompagnement des populations dans la revendication de leur droit ». Au dernier jour de leur rencontre, un panel a été organisé à l’endroit du public. De ce panel on retiendra 3 communications qui ont fait l’objet d’échanges entre participants et animateurs. Du bilan des réformes politique opérées au Burkina Faso depuis l’année 1998 à la question du changement en passant par la prise en compte des aspirations du peuple, ce fut un véritable récit de l’histoire politique de notre pays. Selon le président de l’Organisation démocratique de la jeunesse(ODJ) Dr André Tibiri, la 1re série de réformes politique s’est inspirée du rapport du collège des sages qui a été lui-même installé début juin 1999 suite à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Ces réformes sont notamment la réparation des crimes de sang, la question de l’article 37 et du code électoral, la justice et les médias enfin la confiscation des libertés de réunion et de manifestation.  Une seconde série s’en est suivi une douzaine d’années plus tard en 2011 avec les travaux du Conseil consultatif pour les réformes politiques (CCRP). Ainsi on assiste à ce qu’ils ont appelé l’extension du dialogue démocratique et l’équilibre des pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif. Cependant, ces réformes n’ont pas véritablement apporté un grand changement ni dans le fonctionnement des institutions ni dans le quotidien des Burkinabé. Selon le président du MBDHP Chrizogome Zougmoré, ces réformes ne tirent pas leur fondement d’une volonté populaire saine et courageuse édifiée des normes nouvelles et prenant en compte l’évolution et les besoins de la société…

À la question du changement qui demeure fondamentale aujourd’hui dans l’esprit de bien de burkinabè, les congressistes s’accordent que le problème ne se pose plus en termes de quel type de changement car selon eux il faut un changement radical, un changement de système et non un changement dans la continuité. Au terme de ce 6è congrès du Mouvement burkinabé pour la défense des droits de l’homme, le comité exécutif national a été renouvelé et Chrizogome Zougmoré reconduit à sa tête.



18/11/2013
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