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Meeting des syndicats

La coalition invite le gouvernement à l’examen sérieux de leur plate-forme revendicative

Les secrétaires généraux du collectif syndical CGTB / de l’intersyndical des magistrats, de la coordination des syndicats du MINEFID et bien d’autres syndicats, ont appelé ce samedi 4 juillet 2020 leur militant à un meeting sur toute l’étendue du territoire burkinabè. A Ouagadougou chef-lieu de la région du Centre, les syndicats se sont retrouvés à la Bourse du travail pour livrer leur message de protestation contre la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs et silence que le gouvernement réserve à leur plate-forme revendicative. Tour à tours les secrétaires généraux des syndicats des acteurs des médias, du système éducatif, du secteur de la santé ont fait l’état de la situation qui prévaut dans leur domaine respectif. Il s’agit entre autre préoccupation des tracasseries contre les travailleurs des médias publics, des conditions de vie exécrables dans les médias privés, de la suspension et des retenues de salaire dans le secteur de l’éducation sans oublié la décision du gouvernement e valider l’année scolaire 2019-2020 avec la moyenne d’un seul trimestre. Au niveau de la santé le gouvernement a mise en œuvre la politique de la répression et la démagogie selon le secrétaire général Pissyamba OUEDRAOGO. Les travailleurs sont victimes d’intimidation, d’affectation arbitraire et des coupures illégales pendant ce temps leur protocole d’accord reste en souffrance a-t-il dénoncé.BASOLMA bn.jpg

La coalition a saisi l’occasion de ce meeting pour faire la mise au point quant à une quelconque invite du gouvernement au dialogue. Selon son porte-parole Bassolma BAZIE, le gouvernement n’a répondu à aucune de leur correspondance à lui adressées depuis le mois de février. Pour lui ce meeting est une invite au gouvernement à revenir à la négociation avec les syndicats car le temps n’aura point raison de leur détermination. La coalition appelle le gouvernement à la levée des sanctions arbitraires contre les travailleurs, à l’examen sérieux de sa plate-forme revendicative. Aussi appelle-t-elle ses différentes structures et leurs démembrements à se mobiliser pour la réussite de la grève de des 8 et 9 juillet prochain.    

Wendguèta 


04/07/2020
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juges présume corrompu

Le tribunal de grande instance de Ouagadougou a ouvert ce lundi 20 janvier, le dossier des juges suspectés de corruption. Le Centre pour l’éthique judiciaire (CEJ) avait déposé une plainte contre eux trois des magistrats suspectés de corruption. Au tribunal ce lundi, les deux parties ont été entendues et le délibéré est attendu pour le 27 janvier prochain. Pour les avocats des prévenus et le parquet qui ne se sont pas prononcés sur les faits reprochés, le Centre pour l’éthique judiciaire n’a pas la qualité de poursuivre une affaire en justice d’où l’exception d’irrecevabilité de l’action soulevée. Les avocats du centre par contre, rejettent l’exception d’irrecevabilité, car pour eux, le centre pour l’éthique judiciaire a pour mission d’œuvrer à la promotion des bonnes pratiques dans le milieu judiciaire. De ce fait, il joue pleinement son rôle en poursuivant en justice toute pratique de corruption suspecté dans ce milieu. Selon les faits, les prévenus Malgoubri Souleymane, Kaboré Salifou et Kaboré Omar Abdallah étaient condamnés à des peines avec sursis dans des affaires où ils couraient le risque de lourdes peines. Les trois condamnés ont du débourser la somme de 4,5 millions de FCFA à des juges pour bénéficier de la clémence de ces derniers. C’est saisi de cette affaire, que le Centre pour l’éthique judiciaire a posé sa plainte aussi bien contre les corrupteurs que les corrompus. Rendez-vous est donc pris pour le 27 janvier pour trancher si le CEJ à qualité d’ester en justice ou pas.


21/01/2014
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Le SYNATIC appel à la mobilisation

 

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Faire le point de la lutte entamée en juillet 2013 à travers un sit-in dans les locaux du ministère de la communication.  Tel était l’objectif  du Syndicat autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) qui a tenu une assemblée générale le 17 décembre 2013 au Centre national de Presse Norbert Zongo, siège du syndicat. A l’ordre du jour étaient inscrits les points sur l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel des médias publics et sur l’immixtion des autorités dans le traitement de l’information dans ces médias. Il ressort de l’Assemblée générale, que depuis le sit-in du 16 juillet,  la question de l’immixtion, goute d’eau qui a fait débordé le vase a connu un recul considérable. Mais il appartient également aux journalistes de prendre leurs responsabilités pour refuser de telles forfaits. Pour ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie et de travail, des perspectives heureuses semblent se dégager. Des promesses ont été prises par les autorités pour la gestion des carrières des agents de catégorie B1, A2 et A3, mais aussi pour le payement complémentaire des cotisations en vue de permettre à certains agents qualifiés abusivement de pigistes de bénéficier des droits de la retraite. Pour la question du statut particulier réclamé par le personnel des médias, on note que la direction du SYNATIC a fait des propositions et devra rencontrer les autorités gouvernementales dans les jours à venir pour des discussions. Le débat sur la grille indemnitaire proposée par le gouvernement s’est également évité dans les échanges. A ce niveau, le SYNATIC étant membre de l’unité d’action syndicale du Burkina,  ses appréciations sur la question  ne diffèrent pas de la position globale du mouvement syndicale. Du reste, l’Unité d’action syndicale a transmis ses appréciations et ses propositions au gouvernement. En cas de lutte du mouvement syndical, les travailleurs des médias publics seront appelés à s’y joindre. Profitant de l’Assemblée générale, le bureau national du SYNATIC a fermement condamné l’agression d’un confrère de la télévision nationale qui a par ailleurs été menacé de mort par le directeur de la communication et de la presse du ministère de l’agriculture. Le SYNATIC met en garde contre les autorités et ne ménagera aucun effort pour défendre l’intégrité physique de ses militants. Dans l’objectif d’une issue heureuse pour les travailleurs de l’information et de la culture, le syndicat a insisté sur le caractère organisé de la lutte et la discipline qui doit prévaloir au sein de la troupe. En attendant, la mobilisation doit être de mise.


19/12/2013
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UACO 2013

Plus de 500 personnes issues du monde des médias, de la communication et de la recherche universitaire de l’Afrique et du monde sont présents à Ouagadougou dans le cadre de la 9e édition des universités africaines de la communication (UACO)  du 20 au 23 novembre 2013. L’ouverture officielle de l’activité est prévue pour le 20 novembre à 18h à l’université Aub nouvelle, l’ex ISIG international. Placé sous le patronage du premier ministre Luc Adolphe Tiao, et de la présidence d’honneur de Soungalo Apollinaire Ouattara, président de l’Assemblée nationale, le thème retenu pour cette 9e édition est Communication, Paix et démocratie en Afrique. Ce thème trouve sa justification dans le fait que la présente édition des UACO se déroule dans un contexte de contestations sociales et politiques profondes et des conflits armés en Afrique qui entament sérieusement les efforts de développement en même temps qu’ils constituent de sérieuses menaces pour la paix et la démocratie sur le continent. Au cours de l’activité, le public aura droit à diverses communications liées au thème central, ainsi qu’une conférence publique sur la place et le rôle du griot dans la préservation de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale en Afrique. Initié en 2004 par le Burkina Faso, les UACO se sont imposées comme un cadre fédérateur de partage  de bonnes pratiques des médias et des professionnels des médias, organisé en partenariat avec l’organisation internationale de la Francophonie (OIF). En vue de relever les défis de la mobilisation des ressources humaines financières, la rencontre de Ouagadougou est devenue une biennale à partir de la 8e édition.


20/11/2013
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le Syndicat des orpailleurs demande la libération de leurs camarades detenus

« Non à l’exploitation des orpailleurs et au vol de leurs biens par la SOMIKA » « Libérez nos maris, libérez les orpailleurs», c’est en substance ce qu’ont laissé entendre des orpailleurs de Kaya ce lundi 18 novembre. Sous la conduite du Syndicat national des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina (SYN.OR.AR.TRA.B), les manifestants composés de femmes, d’enfants et des orpailleurs de Kaya mecontents, se sont rendus au gouvernorat pour exiger la libération de leurs camarades, d’autres leurs maris détenus à la maison d’arrêt et de correction de Kaya. Ces orpailleurs estiment être exploités et opprimés par les responsables de la société SOMIKA sous la houlette du gouverneur de la région, Mariam Diallo ainsi que de son staff judiciaire. Ainsi le syndicat des orpailleurs, par la voix de son président régional Karim Ouédraogo demande le limogeage du gouverneur, du procureur et du président du tribunal de grande instance de Kaya. Ils se disent désormais déterminés à se battre par tous les moyens car ayant épuisé les voies du dialogue et des concertations. Le gouverneur de la région qui a reçu les manifestants les a appelés à toujours privilégier le dialogue pour la préservation de la paix sociale. Chose que les orpailleurs ne veulent plus entendre. Ils demandent la libération pure et simple de leurs camarades détenus. Au nombre de 9, ces orpailleurs sont détenus en prison de Kaya début novembre pour boycott de réunion par personnes interposées à en croire le syndicat national des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina section de Kaya.


19/11/2013
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